Les dangers du port de gants dans l'atelier
Les gants ont leur utilité, mais ils présentent des risques à proximité des machines à bois. 29 août 2006
Question
Nous sommes confrontés au problème des employés qui souhaitent porter des gants dans notre atelier chauffé. Nous utilisons des scies à refendre, des scies à tronçonner, des scies à ruban, etc. Existe-t-il une politique concernant les gants et les dangers potentiels ? L'avantage, c'est que les travailleurs ne risquent pas de se blesser.
Réponses du forum
(Forum sur le dépoussiérage et les équipements de sécurité)
Du contributeur D :
Notre politique est d'interdire le port de gants sur les machines d'alimentation électrique (refendeuses, refendeuses, raboteuses, moulurières, etc.). Il n'est pas nécessaire d'aller bien loin pour entendre ou voir les conséquences d'un coincement de la main (ou d'un gant) dans une machine en mouvement. Vous pouvez les porter pour décharger ou empiler du bois brut. Les gants en latex conviennent pour l'époxy et autres colles.
Le sentiment général que j'essaie de transmettre est de laisser ses mains s'endurcir. Avec le temps, on a moins d'échardes de moindre gravité et on conserve toute la sensibilité nécessaire pour manipuler une scie circulaire ou une situation similaire.
Du contributeur C :
Les mains ne peuvent pas s'endurcir pour éviter les dommages causés par les vibrations. L'utilisation constante et prolongée d'outils tels que les ponceuses orbitales endommage les tendons et les nerfs, quelle que soit l'épaisseur des callosités. Des gants anti-vibrations contribuent à atténuer les dommages.
Du contributeur M :
Gants et alimentation = danger. Partout ailleurs, tout va bien. Il est normal de s'endurcir.
Du contributeur H :
J'ai toujours été réticent aux gants pour les raisons mentionnées plus haut. Je vieillis et je commence à souffrir d'arthrite aux mains. De plus, l'atelier est assez sec en hiver, ce qui rend la prise des matériaux plus difficile lors de leur passage dans les machines. J'ai découvert un gant tricoté avec paumes et doigts en caoutchouc – je l'achète dans le catalogue Gemplers – qui résout parfaitement ces problèmes, avec l'avantage supplémentaire de réchauffer mes mains, ce qui soulage mon arthrite. Ils sont tellement ajustés qu'ils sont un peu difficiles à enfiler et à retirer. Est-ce que cela compromet la sécurité et la sensation ? Peut-être un peu, mais dans mon cas, le bénéfice semble en valoir la peine.
Du contributeur F :
J'aime aussi ces gants tricotés avec paume en caoutchouc. Ils sont parfaits pour alimenter manuellement la mélamine (bords tranchants) sur la scie circulaire. Je porte une paire ajustée, ce qui me permet d'avoir un meilleur toucher. Je suppose qu'ils sont dangereux sur une raboteuse, mais il semble que si on enfonce les mains aussi profondément dans la raboteuse, on risque de se blesser, même à mains nues.
Du contributeur G :
À titre indicatif, dans mon entreprise, nous spécifiions les endroits où le port de gants était autorisé et interdit. C'était dans le règlement intérieur du manuel de l'employé, que tous ont signé et reçu, et cela a été expliqué par le contremaître lors de la formation professionnelle. Je crois que nous n'avons eu qu'une seule blessure causée par des gants :
une employée qui ne respectait pas le règlement portait des gants en jersey alors qu'elle perçait des trous dans de petites pièces sur une perceuse à colonne. Le gant s'est coincé dans le foret et lui a gravement tordu la main/le poignet. Si les courroies n'avaient pas glissé et que le gant ne s'était pas déchiré, je suis sûr que la blessure aurait été bien plus grave. La manipulation de planches et de panneaux de bois semble être la meilleure situation où les gants sont vraiment utiles, mais jamais à proximité d'alimentateurs, de lames, de forets, de scies ou de couteaux en mouvement.
Du contributeur B :